Ces propos, sur lesquels nous reviendrons, ont été tenus il y a dix mois au philosophe Michel ONFRAY par Nicolas SARKOZY, aujourd’hui président de la république française, autrement dit, homme dont les clés du pouvoir d’un des pays les plus puissants du monde lui ont été confiées par nous français. Rassurez vous, vous ne vous êtes pas trompés de salle, il ne s’agit pas d’un meeting anti-SARKOZY. Toutefois, commencer notre soirée par citer les propos d’un homme d’état, c’est rappeler que la philosophie prend toute sa valeur lorsqu’elle s’oblige à être en prise directe avec la chose publique et ne peut dissimuler son potentiel subversif lorsqu’elle questionne le pouvoir et ses options.
Je vous livre le plan de vol de cette introduction. D’abord, définissons si cela est possible le terme de fou et folie. Posons ensuite l’objet précis et l’enjeu du débat de ce soir. Nous pourrons alors embrayer premièrement sur une présentation aussi claire que possible de la nature du pouvoir puis, deuxièmement nous tenterons de distinguer deux types de discours radicalement différents autour de ce phénomène qu’est la folie. Notre fil conducteur, celui qui fera passerelle entre le pouvoir d’un côté et le discours sur la folie de l’autre sera le personnage d’Antigone. Ce personnage illustrera, je l’espère, en quoi un discours peut s’avérer être une forme déguisée de neutralisation d’un individu par le pouvoir.
Alors jetons nous dans l’arène et, pour les besoins du
sujet et de sa formulation, posons comme définition celle
retenue par Michel FOUCAULT que « le fou c’est celui qui
prend le pouvoir dans sa tête ».
Sous-entendu : qui prend le pouvoir dans sa tête envers et
contre toute autre forme de pouvoir. La folie est promesse d’un
rapport de force avec le pouvoir et il va s’agir pour ce dernier de
mater cette menace qu’est la folie, mater et contrôler ce fou
récalcitrant et réfractaire à l’ordre, cet
insoumis en puissance. Comment le pouvoir s’y prendra-t-il ?
C’est la question qui vous est posée. Notez bien qu’il s’agit
de réfléchir in fine sur le discours que l’on
tient sur la folie et non sur la folie elle-même même si
on ne pourra pas en faire l’économie. Ce point est crucial. Le
sujet propose donc l’hypothèse selon laquelle le
discours que l’on tient sur la folie constituerait en soi une
mainmise, un contrôle efficace sur une frange de la population.
Pour s’en convaincre, considérons les 2 millions de personnes
internées dans les asiles russes jusqu’à
Maintenant posée cette définition tout à fait discutable du fou et de la folie, penchons nous sur le pouvoir.
Pouvoir est à la fois un verbe et un substantif. Quand il est un verbe, pouvoir signifie action, capacité de réaliser quelque chose. Quand il est substantif, le pouvoir est incarnation de ce verbe, puissance personnifiée ou figurée, verbe fait chair dans la personne par exemple du président (pouvoir présidentiel), du juge (pouvoir judiciaire) ou encore du médecin (pouvoir médical). L’exercice du pouvoir, parce qu’il est confié à des hommes ou à des femmes est vulnérable. Contrairement à une idée reçue, le pouvoir est une chose fragile qui menace de voler en éclat à tout moment. Pour se maintenir le pouvoir nécessitera quelques garde-fous : si vous y voyez là plus qu’un jeu de mots, vous aurez raison !
Afin de bien comprendre cette fragilité propre au pouvoir, penchons nous sur Antigone, un personnage qui cristallise parfaitement ce qu’il advient du pouvoir lorsqu’un individu lui est insoumis (comme l’est le fou dans la définition de FOUCAULT tout à l’heure). Que dire d’Antigone sinon qu’elle désobéit délibérément à son oncle le roi Créon? Elle décide d’enterrer son frère Polynice malgré l’interdiction prononcée par le roi de lui donner des funérailles. Elle sait qu’elle sera punie de la torture et de la mort si elle enfreint son décret. Créon apprend la trahison de sa nièce. En tant que roi, il doit la faire supplicier et mourir. Mais, en tant que roi, il peut aussi la gracier :
Le point de vulnérabilité se situe précisément là, à l’endroit où gît le conflit, niché en plein cœur du pouvoir : conflit entre ce que le pouvoir permet à son représentant (épargner Antigone) et ce que le pouvoir réclame à son représentant pour se maintenir (la démonstration de sa puissance par l’application de la loi). Le conflit débouchera sur l’enterrement vivant d’Antigone. Le pouvoir sera sauf. L’entorse au pouvoir, ce serait avant tout une entorse : le pouvoir boiterait puis finirait par chuter. Il aura suffi, nous dit la pièce, qu’une « maigre jeune femme renfermée que personne ne prenait au sérieux » affirme sa liberté et se dresse contre le roi pour que le pouvoir soit à deux doigts d’être décapité.
Epineuse question donc que celle des rapports entre notre liberté et l’exercice du pouvoir ! Liberté de ceux qui ont la charge d’incarner le pouvoir de l’appliquer ou de ne pas l’appliquer, liberté de ceux qui sont sous son joug de s’y soumettre ou de se révolter. Comme un vautour, la liberté rôde autour du pouvoir et constitue une menace permanente pour lui. Là où la liberté sera tolérée, le pouvoir va courir le risque de travailler à sa propre perte. Notez bien qu’on fera difficilement l’impasse sur la question de la liberté ce soir. Une certitude risque de s’effondrer : celle de croire que la « folie » signe l’absence de « liberté » et que la « liberté » suppose l’absence de « folie ». Antigone, taxée de folle par tout le monde tout au long de la pièce, avance courageusement vers la mort, en femme libre, non assujettie, démontrant qu’il ne saurait y avoir une ligne de clivage aussi nette qu’on le croit entre liberté et folie.
Revenons en au pouvoir et constatons qu’il ne lui reste pas trente six solutions. Ou bien il nie toute forme de liberté et c’est la tyrannie. Ou bien le pouvoir est suffisamment malin pour « tolérer » la liberté sans toutefois lui laisser prendre trop de place. Ainsi, se dessine sous nos yeux la nécessité pour le pouvoir de se doter d’instruments afin de s’assurer que la liberté des individus qu’il administre ne se retourne pas contre lui.
Quels seront ces instruments de contrôle aussi discrets que possible mis en place par le pouvoir afin de brider la liberté de ses administrés, sans jamais la nier ? Cette question est probablement une des interrogations majeures qui traverse l’œuvre de Michel FOUCAULT. Pour FOUCAULT, les discours que les sciences humaines tiennent au sujet de l’individu depuis les aspects de sa vie les plus privés, les plus intimes jusqu’aux rôles qu’il doit composer en société, ces discours là seraient l’instrument électif pour s’assurer une prise discrète mais réelle sur notre liberté à être. Ces discours ont d’ailleurs d’autant plus de force qu’ils se revendiquent d’une autorité savante. Ils apparaissent d’autant plus légitimes qu’ils se déclarent issus d’un savoir scientifique. Or, « Savoir, c’est pouvoir » disait BACON en 1597. Si nos dirigeants l’ont souvent écouté, FOUCAULT, lui, l’a bien entendu. FOUCAULT a bien entendu la volonté de puissance et d’emprise tapie parfois derrière la démarche savante et, souvent, derrière l’utilisation par le pouvoir en place de ces discours qui se revendiquent de la science, prétendent nous réduire, dire ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous désirons, glosant sur ce qui nous meut au plus profond et motive nos actions. Sont visés ici les discours issus de la psychologie, la psychiatrie, la sociologie entre autres. Des discours qui en disent long sur nous, qui parlent de nous à notre place. Aujourd’hui, c’est à nous de nous emparer de ces discours qui nous dépossèderaient peut-être de notre liberté assurant ainsi les différents pouvoirs de notre docilité à nous laisser conduire par eux.
Avant de questionner le discours sur la folie arrêtons nous un instant sur l’impact concret de ces discours sur notre culture et ce qui en résulte pour l’homme d’aujourd’hui, celui du 21ème siècle, qu’il soit fou ou pas. Ces discours qui se réclament de la science sont d’une importance capitale car ils proposent, je crois, une lecture métaphysique de ce que nous sommes, une métaphysique qui déborde et pulvérise toutes les autres (je pense aux métaphysiques religieuses notamment) en les rendant obsolètes et surtout inutiles. Nul besoin en effet de Dieu ou du Diable, nulle transcendance nécessaire à expliquer la condition de l’homme aujourd’hui, le discours scientifique l’a remis à sa place dans le bestiaire de l’évolution, l’assignant en haut de la pyramide des espèces, pyramide qu’il ne manquera pas de dégringoler s’il devient fou. De fait, ce discours nous apprend que l’homme n’est l’élu d’aucune divinité. Là où NIETZCHE, FREUD et DARWIN sont passés, Dieu a trépassé et un autre homme est advenu… La condition de cet homme là est définitivement triste, dépouillée d’un certain nombre de mirages qui le protégeaient jusque là de l’angoisse de n’être rien dans l’ordre du cosmos. Il ne reste rien d’autre sur les ruines du 19ème et 20ième siècle qu’un homme déchu, seul, livré à lui même et progressivement réinscrit dans la nature. Et parce que le voilà « naturalisé » en quelques sortes, l’homme est accessible à une science qui se proposerait de l’étudier comme n’importe quel autre objet de la nature. C’est cet homme moderne là que la folie guette, que la science étudie. Voici venue l’ère d’un « savoir » sur l’homme et donc, rejoignant BACON que nous citions il y a quelques instants, l’ère d’un « savoir-pouvoir » sur l’homme. C’est tout le mérite de FOUCAULT d’avoir entrepris l’analyse de ce couplage du savoir et du pouvoir.
Nous voici du coup plus à l’aise pour aborder cette délicate question du discours sur la folie comme éventuel instrument de pouvoir. Ecoutez bien cette question posée à Créon par le chœur antique dans la pièce : « Est-ce qu’on ne peut pas imaginer quelque chose, dire qu’ [Antigone] est folle, l’enfermer ? ». Autrement formulé : ne pourrait-on pas utiliser un discours qui prendra la folie comme prétexte afin de neutraliser cette dangereuse Antigone ? Pour instrumentaliser la folie, encore faut-il lui définir un statut, une place claire. On distinguera pour faire simple, quitte à tomber dans la caricature, deux types de discours qui montrent deux statuts anthropologiques diamétralement opposés.
Ainsi, existe un premier ordre de
discours dans lequel l’homme est un être conscient,
maître de sa raison, déterminé par elle ; un
homme chez qui la folie est étrangère à sa
constitution et ne saurait le toucher autrement que par accident.
Dans ce discours, la folie est un résidu de superstition
moyenâgeuse et seule la maladie mentale a droit de
cité en tant qu’événement naturel
indésirable. Si on développe ce type de discours on
aura nécessairement la mise en place d’un pouvoir
médical à qui on confiera la rude tâche de coder
l’ancienne folie en maladie et traiter la
maladie mentale
comme n’importe quelle pathologie. On s’attachera alors
à discriminer qui du cerveau, des hormones ou des gênes
est le vecteur de la maladie qui dépossède la raison de
sa souveraineté. On assignera par là une place
très particulière à la folie, une place
organique quoiqu’on en dise. On soumettra ainsi à la tentation
ceux qui, comme notre président que je citais tout à
l’heure, rêvent de s’engouffrer dans l’idée que sont
lovés dans le capital génétique ou neuronal les
germes de l’ancienne « folie » (rebaptisée
maladie mentale je le rappelle) et que la
« folie » va nécessairement éclore.
Parce que la « folie » sera un destin, parce que
c’est écrit ou programmé, la
« folie » pourra peut-être, comme le
cancer, être détectée, dépistée
avant de se déclarer, et vous voyez poindre une
société de contrôle et de traque du moindre
indice évocateur de sa présence larvée. S’ouvre
potentiellement une voie royale de neutralisation des individus
grâce à la détection de signes précurseurs
que la psychiatrie aura consacré comme annonciateurs de
« folie ».
Mais il existe un deuxième ordre de discours sur la folie, où la folie est dotée d’un statut anthropologique en rupture avec la vision médicale « classique ». C’est celui issu de la psychanalyse. Le discours psychanalytique consiste à postuler et démontrer l’humanité de la folie, en ce sens que la folie fait partie de l’homme et ne lui est nullement étrangère. La folie est une propriété caractéristique de l’être humain, elle habite l’homme, tout homme. Elle est comme assignée à résidence. La folie est humaine, proprement humaine en ce sens qu’aucun animal ne saurait être fou comme l’homme peut l’être. Elle est rivée à nous, et comme le nez au milieu du visage nous ne saurions clairement la distinguer. La folie, quelque soit son degré, déterminerait en première instance les choix que nous faisons. La raison perdrait alors son primat et, forte de cette illusion perdue, la raison n’aurait comme seul salut que de travailler à reprendre la main en analysant les forces cachées qui la manipulent. Le premier acte de liberté serait ici de reconnaître notre suprême aliénation et d’abandonner toute certitude. L’inconscient aurait le pouvoir.
Ces discours modernes offrent un intérêt non négligeable : ils auraient peut-être pu épargner à Antigone de mourir dans les conditions tragiques que l’on sait. Après tout n’a-t-on pas affaire à une malade mentale qui déclare à sa soeur « Tu m’as toujours dit que j’étais folle, pour tout, depuis toujours » ? Aujourd’hui, on aurait certainement codé la conduite d’Antigone comme révélatrice d’une maladie mentale, prescrit de quoi calmer sa fougue pathologique et congénitale lui évitant de s’enfoncer dans une logique suicidaire inscrite dans sa fragilité génétique (dixit Mr Nicolas SARKOZY). Pour cela, Antigone aurait pu bénéficier d’un ou plusieurs séjours à l’hôpital psychiatrique, d’une thérapie cognitive restructurante visant à reformater sa manière de considérer les honneurs dus à son frère Polynice et à mieux se comporter vis-à-vis de la loi. L’extinction de sa révolte aurait été le signe de sa guérison. Si elle n’avait pas guéri, c’est-à-dire si elle avait persisté dans son souhait de mourir en femme libre au nom d’une cause estimée juste, peut-être aurait-on attribué cet entêtement pathologique à des forces inconscientes, à une structuration paranoïaque de sa personnalité expliquant l’échec des traitements médicaux classiques et annonçant la dangerosité d’Antigone. Ayant transgressé la loi, reconnue folle par son intransigeance, sa rigidité, son inflexibilité morbide, Antigone aurait été déclarée irresponsable. Irresponsable puisque folle. Elle aurait été placée dans les murs de l’hôpital au lieu d’être emmurée vivante comme dans la tragédie. Sa destinée aurait-elle été vraiment si différente !? En tout cas, l’irresponsabilité de sa conduite au titre de sa folie l’aurait disqualifié en tant que sujet, la conduisant à une mort symbolique.
Voilà peut-être ce que le sujet de ce soir propose de considérer à travers mon choix de la figure d’Antigone : le discours sur la folie (en général ou dans le cas d’Antigone) ne pourrait-il pas permettre de transformer un acte de haute valeur politique et symbolique en un acte insensé, pathologique, duquel il n’y aurait rien à entendre d’autre que le vacarme d’une nature désordonnée ? Ce qui, dans la foulée, amène cette autre questionnement : comment le discours sur la folie pourrait-il éviter l’écueil de se faire instrumentaliser par le pouvoir ou est-ce là, justement, sa vocation ?
Sur ce, la parole est à vous…
J’avais ouvert mon introduction par les propos de notre président de la république et promis que j’y reviendrai. En effet, je décèle dans ce discours affligeant et dangereux au mieux une ignorance coupable car tout de même un chef d’état doit être prudent lorsqu’il s’engage sur le terrain de la santé, de l’humain et de ses souffrances…, au pire j’y vois une escroquerie intellectuelle servant une idéologie nauséabonde.
Explication de texte : « J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. » En quoi la pédophilie est-elle une pathologie ? Qu’est-ce qui autorise à coder une orientation sexuelle condamnée par le droit pénal en une maladie dont le psychiatre aurait à s’occuper ? L’avantage de coder les choses ainsi, de psychiatriser des crimes, de frapper du sceau de la « folie/maladie » des conduites nuisibles à la société ou des comportements gênants pour le pouvoir ; l’avantage donc que tout cela offre c’est précisément de transformer les psychiatres en flics, sans qu’ils s’en aperçoivent bien souvent ; des psychiatres qui se voient présenter des objets déguisés en maladies, destinés à tromper leur vigilance.
Vous voyez, on n’est pas là dans un discours antipsychiatrique. Bien au contraire. Il s’agit ici avant tout de proclamer que la maladie mentale ça existe. Il n’y a qu’à lire l’œuvre des aliénistes ou des psychiatres depuis PINEL, ESQUIROL jusqu’à Henri EY pour s’en convaincre. Mais la folie aussi ça existe. Je crois que Jacques LACAN aura su réhabiliter ce terme honni par beaucoup de psychiatres. Mais attention à ceux qui en ont la charge de manipuler ces concepts de folie et de maladie mentale avec précaution et de ne pas les laisser entre les mains de n’importe qui ayant un peu de pouvoir. Pourquoi dire cela ? Parce que ce qui se prépare en France au moment où j’écris ces lignes est de l’ordre de la catastrophe culturelle. Par exemple, la mise en place de centres de rétention destinés aux criminels condamnés à de longues peines et ayant effectué la totalité de leur condamnation se fait au nom de leur dangerosité psychiatrique supposée. Ces criminels qui auront été punis pour leurs actes, au lieu d’être libérés en fin de peine seront maintenus enfermés dans des centres spéciaux et punis pour ce qu’ils sont. A charge pour les psychiatres de les « soigner » dans ces centres dont ils ne sortiront qu’à condition d’être « guéris » (c’est-à-dire rendus inoffensifs pour la société). Voilà une mission inacceptable, une instrumentalisation honteuse de notre pratique qui ne semble pas émouvoir grand monde à part Robert BADINTER.
Je pourrais malheureusement multiplier la description des symptômes actuels d’un pouvoir qui attaque sournoisement les acquis de notre culture, qui fragilise ses fondements humanistes et qui viole sans honte des valeurs chèrement conquises. Si nous avons à lutter contre un pouvoir actuel qui menace notre culture, nous aurons à cœur de ne pas subir le même sort qu’Antigone la révoltée, taxée de folle pour qu’on ne l’entende pas. C’est pourquoi, j’ai souhaité que sur ce sujet du « discours sur la folie » ce soit elle, Antigone, qui ait le dernier mot. Avant de lui laisser la parole, je vous formule tous mes vœux de bonheur pour cette année.
Maintenant il faut imaginer Antigone debout, faisant face à son destin. Elle regarde Créon dans les yeux, elle qui sait devoir mourir pour une idée, elle qui fait trembler le roi et son pouvoir. Antigone est une femme libre, une femme qui a « pris le pouvoir dans sa tête » et qu’aucun pouvoir ne peut contraindre, une femme follement libre :
DAVID DENEUFGERMAIN
Janvier 2008
-J.ANOUILH :
« Antigone ». Livre de poche.
-M.FOUCAULT : « Le
pouvoir psychiatrique » Cours au collège de
France. Hautes études Gallimard Seuil
-M.FOUCAULT : « Les
anormaux » Cours au collège de France. Hautes
études Gallimard Seuil
-S.CHEBILI :
« Foucault et la psychologie » aux
éditions de L’Harmattan.
-J.LACAN : « Propos
sur la causalité psychique » dans les Ecrits I.
Folio.
-M.CHARLES :
« Ey-Lacan: du dialogue au débat ou l’Homme en
question ». Edité chez
L’Harmattan.
-G.SWAIN : « Le
sujet de la folie : naissance de la psychiatrie»
édité chez Calmann-Levy
-Philosophie Magazine n°8 :
« Confidences entre ennemis : Michel Onfray et
Nicolas Sarkozy » Dialogue consultable sur cette
adresse :
http://www.philomag.com/article,dialogue,nicolas-sarkozy-et-michel-onfray-confidences-entre-ennemis,288.php
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